Claudine, AMUP 2018

07/07/2021
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« J’ai avancé, on me le dit dans mon entourage »

Je suis Claudine Vialettes, AMUPienne de la 1 ère promotion. Avant de participer au projet AMUP, j’ai été maquettiste pendant 28 ans, je n’avais pas la formation adéquate mais j’aime beaucoup comprendre et je suis très curieuse. Malgré mes lacunes j’ai appris mon métier au fil du temps en autodidacte et en gravissant les étapes, sans aucune formation !

Après avoir été licenciée, je suis restée 1 an sans emploi et je me suis vite aperçue de la réalité du monde professionnel. On trouve très peu d’opportunités lorsque l’on rentre dans la tranche des « seniors » du monde du travail. Ma conseillère d’attractive emploi de Courbevoie et pôle emploi m’ont parlé de l’association AMUP, et de la possibilité d’entamer une reconversion totale dans l’assurance. J’étais enthousiaste à me relancer dans un autre domaine, l’idée pouvait m’étonner à certains moments, mais je n’avais rien à perdre et tout à gagner. C’est une véritable chance de pouvoir accéder à ces possibilités.

Mais il ne fait pas s’imaginer que c’est facile de retourner à l’école, d’apprendre un nouveau vocabulaire ; dans ce secteur, les termes sont précis, c’est un métier technique.

Passant d’une grande entreprise, à une société à taille humaine, j’ai dû m’adapter rapidement à ce nouvel environnement. Cela fait maintenant quelques mois que je suis en entreprise et je me sens mieux, mes missions me poussent à être concentrée et observatrice. La formation n’a pas été de tout repos et m’a demandé beaucoup d’investissement personnel mais je suis fière de mon parcours, je n’aurai jamais pensé travailler dans ce secteur et pourtant on y trouve de belles opportunités, même pour les plus de 50 ans.

AMUP c’est bien, personne ne pense à aller travailler dans le domaine de l’assurance. J’ai depuis le début pris ce projet comme un défi, une manière de montrer que même à plus de 50 ans on peut prendre un nouveau départ et continuer d’apprendre. Il faut sauter la barrière de l’âge, même si on est moins souple, c’est plus difficile... mais il faut tenter !